CITEO effectue des études pour mieux comprendre la manière dont les Français perçoivent le tri.
L’association Gestes Propres sensibilise les français aux déchets abandonnés.

La compétence de gestion des déchets ménagers et assimilés est confiée aux communes, qui peuvent transférer à un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) ou à un syndicat mixte soit l’ensemble de la compétence, soit la partie de cette compétence comprenant le traitement, la mise en décharge des déchets ultimes ainsi que les opérations de transport, de tri ou de stockage qui s’y rapportent.
Le service peut faire l’objet d’un financement de droit commun (budget général) ou d’un financement spécifique avec soit une redevance d’enlèvement des ordures ménagères (REOM), soit une taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM).
Les emballages collectés auprès du consommateur par la collectivité locale sont transportés vers les centres de tri.
Un centre de tri est une usine qui procède à la séparation des emballages en fonction de leur matériau: papier, carton, aluminium (canettes), acier (boites de conserve), et les différents types de plastique (PEHD, PET, PP, PS).
On en comptait environ 123 en France métropolitaine en 2023 (source CITEO).

L’aluminium n’existe pas à l’état pur. Il s’obtient par électrolyse d’une roche rouge, la bauxite.
Le taux de recyclage des emballages en aluminium était de 36% en 2023 (source CITEO).
L’aluminium est 100% recyclable à l’infini.
Les emballages rigides compactés (boîtes boisson, boîtes alimentaires et aérosols) peuvent être directement fondus dans un four à une température d’environ 800°C.
Les emballages souples (barquettes, tubes, capsules, gourdes) doivent d’abord subir une pyrolyse.
Le recyclage de l’aluminium permet d’économiser jusqu’à 95% d’énergie, 93% de gaz à effet de serre et et jusqu’à 70 %d’eau par rapport aux quantités consommées lors de l’élaboration de l’aluminium primaire.
Lien vers la vidéo Suivez-Moi de CITEO : La canette

L’écoconception d’un produit part du principe qu’il est possible de réduire les impacts environnementaux à toutes les étapes du cycle de vie d’un produit, d’un service ou d’un procédé. Grâce à cette démarche, il est possible de limiter les impacts à l’environnement de l’ordre de 70 à 80%.
Il faut d’abord déterminer les différentes étapes du cycle de vie d’un produit.
En France, c’est l’éco-organisme CITEO qui est responsable de l’économie circulaire des emballages.